Ce Blogger est dédié à la page thématique "Psychologie" du site de l'Association Française de Développement Mental Sémantique DMS.

ASPERGER


Témoignage d’un Asperger 1
     Jean-Louis, ta réponse, tes propos, sont cohérents et robustes de leur définition presque immuable. De mon côté j'ai descellé quelques influences liées au principe de subjectivité qui lui nous met des bâtons dans les roues à chaque instant. Je n'utilise que très rarement le rasoir d'ockham, car celui-ci n'exploite que très peu l'ignorance et la bêtise (qui sont tout de même des éléments clefs pour recueillir le maximum d'informations, l'agnotologie s'enrichit de cela.). Le mental se veut sensorialiste et réaliste, seulement les illusions peuvent paraître réelles à n'en point se douter de leur existence. Et le syndrome d'asperger, concernant quoiqu'il arrive un trouble TSA, n'est que le Continuum de la conscience évoluée. Le cerveau social n'est qu'influence, reflet, biais, heuristiques, mimétique et conflits cognitifs. L'autisme n'est pas concerné par cette forme ancienne (préhistorique en réalité...) De la conscience piégée. L'homme doit justement se défaire des mécanismes pro sociaux s'il veut espérer être en paix avec lui même. Le scepticisme est un début de la déconnexion des neurones miroirs, un travail et une tâche à accomplir pour les individus dits neurotypiques, mais chose innée dans l'autisme. L'autisme c'est l'hyper-conscience de la réalité avec ses qualités et ses défauts. Et la voie de la réussite n'est qu'un leurre, d'ailleurs j'ai nommé cela dans mes thèses le syndrome d'Alice aux pays des merveilles, ou syndrome du lapin blanc. Il s'agit d'une course effrénée qui se veut maîtrisée mais reste tout aussi insensée... Un aveuglément persistant qui est encore causé par les influences de la culture-pop (les mouvances spirituelles actuelles). Sans oublier que bon nombre des personnes avec autisme ne théorisent en aucun cas, nous sommes en grande majorité synesthètes et nous avons en prime des sens supplémentaires, nous voyons et constatons une grande partie de l'invisible, comme la matrice, le temps, l'aura, les données quantiques qui circulent et qui sont responsables des causalités entre deux événements distincts... Etc...
     En restant dans le domaine de la sociologie, rien de ce qui semble juste ou vrai dans ce que l'on dit ne l'est réellement... Les biais cognitifs nous le font croire tout comme ce que l'on peut ressentir durant un rêve ou cauchemar semblant plus vrai que nature.
      J'en reste là pour ce soir, pour que je puisse expliquer et démontrer avec des argumentaires fiables et complets ce que j'avance ici et tente de partager, il me faudrait une bonne journée. (Calme de préférence).

Témoignage d’un Asperger 2
     Effectivement, selon les médecins nous n'avons pas cette gamme d'émotions sociales, ce qui est totalement faux. Assez souvent la gamme est même plus large que chez les personnes non-autistes, la raison pour laquelle ce type d'erreur de diagnostic/d'interprétation de nos perceptions/ressentis se fige sur un manque (un moins) est que nous les vivons différemment. Beaucoup d'Aspergers pensent et se persuadent naïvement qu'ils ne peuvent pas ou peu comprendre ce qu'autrui ressent et partage, cependant la réalité est totalement inverse, nous avons plus de facilité, et ce décalage (lucidité fine) laisse croire que nous sommes dans un manque et non dans un trop. Les niveaux de réalités se heurtent avec un tel écart de conscience que le dialogue est tout simplement incompréhensibles (tout comme certains aspects sociologiques dans la douance, faisant référence aux 30 pts de QI d'écart types entre deux interlocuteurs. Le fossé intellectuel et cognitif rend le dialogue et l'interaction presque impossible.). L'autisme est encore un mystère pour les spécialistes, mais pour nous même, nous sommes juste sensibles aux dissonances et à la médiocrité. Tout ce qui nous semble normatif, aliénant, hypnotique, dictatorial, limitant etc... Nous choque et crée un sentiment d'injustice, tout comme chez les SD. Le souci majeur vient de l'apprentissage, nous sommes des compulsifs, nos synapses sont des fusées, nous agissons et conceptualisons tout comme des données à traiter, nous pesons, mesurons, cadrons, analysons avec minutie et cela comme un ordinateur quantique. Le fonctionnement social n'a pas de secret pour nous, on comprend juste les choses comme le ferait un surdoué qui dépasse les 150 de QI. Le monde nous paraît bête et stupide, la souffrance vient de là. Et le nôtre incapacité à converser, verbaliser, vient généralement de notre démarche réflexions qui va scanner perpétuellement tout ce qui peut être intéressant à prendre en compte pour dire où faire ce qui semble le plus adapté et juste en fonction du contexte, et vue que les statistiques (conséquentialisme) bougent à chaque seconde, nous pouvons parfois rester longtemps sans rien dire car nous n'aimons pas être dans l'erreur où nous tromper...
     Le seul moyen d'aider une personne autiste est de lui expliquer le principe du chaos, que la perfection (harmonie/équilibre) n'existe et n'a sa place que dans l'imperfection (le mouvement/ les émois). Vivre et être ne peut se faire que si nous sommes capables d'accepter le fait que l'être humain est faillible, et que cela reste le moteur de l'expérimentation. C'est comprendre les illusions duelles, les faux-opposés. Le conditionnement patriarcal à sa part de responsabilité dans les troubles psychiques les plus courants.

Témoignage d’un Asperger 3
     Jean-louis Tripon : Il est vrai que 99% des gens sont aliénés à des bêtises (ce qui ne m'a jamais fait souffrir comme vous, ce n'est qu'une donnée à prendre en considération). Je n'avais qu'un QI de 145 (maintenant je ne sais plus, et ne jure pas par ce truc). Cependant comme je suis un chercheur mentaliste holistique ataraxique et ça compense, même si tu me dis avoir un QI de 300 ou plus, tu ne me fais pas peur). J'aurais aimé avoir une bonne relation avec un autiste, non seulement pour lui donner deux trois petits trucs qui peuvent éventuellement aider s'il lui reste des choses à résoudre, mais pour voir avec lui quelle voie d'évolution mentale spécifique conviendrait aux autistes (loin de moi l'envie de formater un autiste dans un moule à la con). Un conseil : si tu restes dans le conceptuel (un imaginaire hors sol) tu risques de rester dans un bocal qui ne mène à rien, sauf à t'échauffer la cervelle, Il faut cesser de traiter de l'information et s'en prémunir, pour partir ensuite vers une démarche perceptuelle de maîtrise de nos fonctions mentales
     Tout ce que tu viens de dire est ce qui manque dans le raisonnement interne chez de nombreuses personnes, et encore plus chez les personnes autistes... Je suis tout comme toi concernant le QI, même si dans certaines situations celui-ci peut expliquer quelques uns des phénomènes de la conscience. Je ne fournis que très peu de matière convaincante ici, c'est un vol de concept pur et dur pour ne pas aller trop loin non plus, je ne pense pas que ce soit le lieu propice à cela. Je suis en accord avec ce que tu dis, c'est très juste. Concernant l'autisme il faut bien évidemment ne pas oublier que nous sommes tous différents, avec des caractéristiques qui nous sont propres (il serait difficile de faire de la généralisation...). Je n'ai aucune peur par exemple (un mensonge assumé car je me concentre sur mon état actuel et non au sens large), je ne souffre aucunement des comportements jugé stupides ou perfectibles, j'y trouve dans tous les cas de quoi satisfaire mon appétence pour la vie. Le Continuum croyance/connaissance me semble intéressant pour rester humble, tu navigues dans ces eaux là et je n'en suis que ravi car il est rare de débattre avec autrui sans être confronté à des discours/propos pré-rationnel ou faiblement rationnel... Ce que je ne dis pas existe, je prête une attention particulière à ce qui peut se cacher derrière des écrits un peu simples ou non corroborés. Tu as donc compris que ma conscience est trans-rationnelle, et que je me permets le doute autant me concernant que concernant les autres. Ça fait longtemps que je n'ai pas écrit de telle chose sur Facebook lol, ça fait plaisir.




1 commentaire:

  1. A savoir si le syndrome Asperger a une cause physique (cérébrale), ou non (mentale).
    La plupart des soignants, des éducateurs et des chercheurs sont des physicalistes, donc pour eux cela ne peut être que physique et incurable, donc certains commencent à avancer des propositions eugénistes pour ces petits anormaux qu'on ne veux plus voir.
    Cependant, des personnes Asperger comme Temple Grandin, Daniel Tammet et Josef Schovanec, nous ont montré qu'ils ont pu surmonter ce syndrome, avec leur seule puissance mentale sans l'aide de personne et dans un environnement hostile et souvent destructeur. Ils ne sont pas des cas exceptionnels, beaucoup d'Asperger y parviennent à l'age Adulte.
    Nous pouvons donc nous demander si ce syndrome n'est pas seulement un trouble social aggravé par les pathologies sociales civilisationnelles ambiantes, avec des prédispositions génétiques mineures, et si des thérapies adaptées ne pourraient pas leur venir en aide sans pour autant vouloir les formater dans un moule "normal" qu'ils rejettent.
    C'est ce que les témoignages suivants me laissent penser = Les Asperger sont des personnes saines qui se protègent de personnes normales malsaines dans une société nuisible à l'espèce humaine.

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